Samira Sedira, Un jour, j’ai menti
Roman
304 pages
a paru le 9 mars 2023
ISBN 978-2-3588-7956-9
Samira Sedira

Un jour, j’ai menti

Roman
304 pages a paru le 9 mars 2023 ISBN 978-2-3588-7956-9
Roman
304 pages a paru le 9 mars 2023 ISBN 978-2-3588-7956-9

Traduite aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Allemagne

Celle que l’on surnommait dans la presse « Mère Nikki », brillante avocate, représentante ultra-charismatique des exclus, des miséreux, de tous les déclassés, luttant sans relâche contre les expulsions et le mal-logement, la légendaire Nikki Delage est aujourd’hui une femme déchue. On avait loué le parcours et la formidable ascension sociale de cette fille d’ouvrier, descendante d’un héros de l’Indépendance algérienne. Mais l’icône populaire a menti. Elle n’est autre que l’enfant unique d’un riche industriel bordelais, le produit de l’élite française. Un article publié et l’édifice s’effondre : Nikki Delage est condamnée, bannie. Pourtant, deux femmes décident de partir retrouver cette héroïne d’hier dans la maison où elle vit en recluse, entourée de mystères. Elles veulent l’interroger, ainsi que ses proches, pour préparer un film qui irait au-delà des apparences.

Dans une langue d’une éblouissante limpidité, Samira Sedira, navigue entre les secrets et les vérités de chacune de ses héroïnes et questionne notre rapport à l’identité dans un monde de mise en scène et de représentation.

  • Née en 1964, Samira Sedira est comédienne et autrice. Elle vit en région parisienne. Un jour, j’ai menti est son cinquième roman.
  • Un talent fou, une écriture ciselée, riche et sobre à la fois, et un don particulier pour saisir les travers de la société et les tourments des individus, décrypter la folie et aussi la normalité.
    Samira Sedira nous embarque dans une affaire mêlant l’exceptionnel à l’intime, un sujet, au fond, très contemporain : vouloir changer de peau, réécrire son histoire, se faire passer pour ce qu’on ne sera jamais, est une tentation dans ce monde d’apparence, de contrôle permanent.
    D’une écriture limpide, presque cristalline, l’autrice détricote les mensonges de Nikki, écrivant le roman cruel des illusions derrière lesquelles chacun s’abrite pour trouver sa place.
    Une invitation dans l’intimité des escrocs, pilleurs de mémoire traumatique.
    Samira Sedira orchestre ainsi, d’une plume superbement fluide, une ambiance hitchcockienne, où les secrets des uns et des autres, les non-dits et les silences font peu à peu monter la tension au fur et à mesure que se révèle des fragments de la personnalité de Nikki Delage.
    “C’est une façon de voir le monde, quand on travaille en littérature. […] Ce qu’on va chercher, c’est le récit de l’intime.”
    Un très bon roman psychologique.
    Chronique intégrale
    Comme disait Bernard Pivot : achetez-le, si vous n’aimez pas ce livre, je vous rembourse ! […] Un livre qui m’a totalement enthousiasmée.
    Entretien intégral
    Une écriture très charpentée mais fluide qui nous mène tambour battant au travers d’une histoire sombre portée par des personnages lumineux.
    Chronique intégrale
    C’est comme si l’Abbé Pierre nous avait menti !
    Chronique intégrale
    Dans une langue d’une éblouissante limpidité, Samira Sedira navigue entre les secrets et les vérités de chacune de ses héroïnes et questionne notre rapport à l’identité dans un monde de mise en scène et de représentation.
    Interview de Samira Sedira : “Comment laisse-t-on une personne s’enfoncer dans son mensonge, sans intervenir, renforçant ainsi, par notre passivité, le piège dans lequel elle s’est elle-même enfermée ? […] Un mensonge en dit beaucoup plus sur une personne que la vérité elle-même. Il peut devenir une vérité. C’est l’un des thèmes du roman…”
    Quelle belle écriture, simple, élégante !
    Dans une langue superbe, limpide, Samira Sedira navigue entre les secrets de famille et les vérités de chacune de ses héroïnes.
    Une histoire d’ombres et de lumières qui ne vous laissera pas insensible.
    Chronique intégrale
    Un roman beau et sensible, qui interpelle et interroge.
  • L’humanité au millimètre dans ce qu’elle dégage et ses frontières infranchissables. Un Hitchcock sur un sujet de gauche.
    Un roman sur le mensonge et ses conséquences sur l’image qu’on montre aux autres et la vérité de soi. Intrigant !
  • téléchargez l’extrait

    « Tandis que la lumière de mai faisait bruisser des choses invisibles, la Seine coulait sur son lit frais. C’était un beau matin clair et chaud, Paris sortait tout juste de l’hiver, tout était comme refait à neuf. Un petit vent mou, pris dans les ruelles étroites, soulevait des flocons de pollen, des odeurs de métro et de tabac blond.
    On entendait, par les fenêtres ouvertes, l’oignon crépiter dans son bain d’huile ; bientôt l’heure de la croûte ; partout les saveurs, et le bouillonnement des friteuses au fond des snacks ; panini, hotdog, omelette-frites, boulettes kefta, la bière glacée qu’on décapsule.
    Le long des avenues des gens marchaient calmement, profitant de la douce influence du jour. Le soleil de mai corrigeait la langueur des regards, réparait les dégâts de l’hiver interminable. La chair nue, dégelée, fumait. À l’abri de l’air et du jour, dans la poisse lisse des organes, la vie palpitait de nouveau de sang chaud.
    Tout, ici et là, tremblait d’une immense gratitude.
    Luce m’avait donné rendez-vous dans un café. J’avais proposé qu’on se retrouve à L’Âne bleu, tout près du quartier des Halles, à seulement quelques rues de chez moi. »

  • Samira Sedira présente son roman Un jour, j’ai menti

    Dans ce roman, Samira Sedira imagine le mensonge d’une vie : Nikki Delage, porte-parole des opprimés, affronte la colère de ceux qu’elle a déçus. Deux réalisatrices la rencontrent dans sa maison perdue en pleine campagne pour tourner un film sur sa vie d’impostrice. Que cache vraiment Nikki Delage ?
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