, Transsiberian Back to black
Roman
176 pages
a paru le 13 avril 2017
ISBN 978-2-3588-7148-8

Transsiberian Back to black

Roman
176 pages a paru le 13 avril 2017 ISBN 978-2-3588-7148-8
Roman
176 pages a paru le 13 avril 2017 ISBN 978-2-3588-7148-8

Sous cette référence au tube d’Amy Winehouse, douze récits situés dans le Saint-Pétersbourg d’aujourd’hui racontent la vie quotidienne tragi-comique d’un camé. Sans illusion. Sans la moindre sentimentalité inutile, ces histoires en grande partie autobiographiques font de la grande ville du nord une métropole anonyme à la beauté lépreuse et dont les palais tant vantés cachent d’innombrables taudis.

Dès le premier chapitre, Dogs, Andreï, le héros, se dégotte un boulot en or, propre à lui assurer sa poudre : chauffeur pour chiens au service d’une clinique vétérinaire. Au gré des situations et de leur dérapage sans contrôle, notre anti-héros trouve des solutions inespérées pour se procurer de l’héroïne. Dans le chapitre Chaman, Andreï rencontre un dealer plutôt gentil qui lui fait crédit, mais qui a une fâcheuse tendance à sauter par la fenêtre quand sa famille, avec laquelle il vit, lui demande des comptes. La neige amortit les chutes, et Chaman s’en sort d’habitude sans dommages. Sauf le jour où la déneigeuse vient de passer. RIP Chaman.

Une douzaine de récits, noirs, tragiques et pleins d’humour nous brossent le portrait de la Russie d’aujourd’hui.

  • Un petit bijou de noirceur, le récit tragicomique d’un camé rivalisant d’astuces pour obtenir sa dose quotidienne.
    J’ai rarement autant ri à la lecture d’un texte violent et sordide.
    D’une cocasserie macabre quasi-carnavalesque, sinistre et envoûtant, un coup de sonde redoutable dans la violence sociale de la Russie actuelle.
    Histoires qui courent au paroxysme de l’extrême, crescendo, haletantes horriblement fascinantes et, souvent, à mourir de rire : une époustouflante nouveauté.