On dirait des hommes

Roman noir

288 pages a paru le 6 avril 2023 ISBN 978-2-3588-7961-3

Roman noir

288 pages a paru le 6 avril 2023 ISBN 978-2-3588-7961-3

La juge d’instruction Dominique Bontet a la réputation de ne jamais clore un dossier avant la fin du délai légal. Les victimes méritent cela : face à leurs vies brisées, elle doit leur accorder jusqu’à la dernière seconde. Le dossier qui est aujourd’hui sur son bureau lui parle de Gabi et de ses parents, Anna et Thomas. De cette soirée où le petit garçon a couru sur la jetée et buté sur un anneau d’amarrage, de sa chute dans des eaux sombres, de son père impuissant face aux vagues. Entre les lignes, elle lit la blessure infinie de la perte, les fissures d’un couple, la culpabilité d’un homme à n’avoir pu sauver sa famille. C’est un drame tragiquement simple : juste un accident. Pourtant, elle n’arrive pas à conclure. Chaque jour des femmes viennent dans son bureau réclamer de l’aide et elle aimerait que pour une fois un père soit un héros. Et puis elle l’a appris, les histoires simples, ça n’existe pas. Alors, elle va tout reprendre.

Dans ce roman noir psychologique, Fabrice Tassel nous invite à nous glisser au-delà des apparences pour découvrir ce qui fait la part de ténèbres de chaque famille, les secrets, les mensonges et les crimes qui ne sont pas toujours ceux que l’on croit.

Journaliste et romancier, Fabrice Tassel vit à Paris. Breton d’origine, c’est un voyageur dont le rêve ultime serait d’avoir arpenté au moins cent pays. On dirait des hommes est son quatrième roman.
En savoir plus Rencontres
Revue de presse
Tirant sobrement le fil d’une histoire où la culpabilité le dispute à l’ambigüité des sentiments, le romancier ne cherche pas seulement à résoudre une affaire mais à écouter les douleurs humaines, décrypter la lâcheté des uns, la fragilité des autres, les mensonges et les contraintes de chacun. Un roman magistral.
TTT
Christine Ferniot, Télérama
D’un côté, un tricheur endeuillé nage avec ses démons. De l’autre, une juge qui déteste naviguer, mais sait où elle va. Le montage parallèle entre leurs deux visions donne toute sa tension au roman. Les personnages secondaires, touchants, tourmentés, lui apportent un surcroît d’humanité. Une réussite.
Denis Cosnard, Le Monde
Un livre qui traverse les apparences du couple. Extraordinaire !
Olivia de Lamberterie, Télématin
De ce nouveau roman, parfaitement maîtrisé, on sort comme on sort d’un Simenon, hanté par ces vies sans horizon, contraintes par le manque d’argent, le mal de vivre, la solitude.
Chronique intégrale
Alexandra Schwartzbrod, Libération
L’auteur joue magnifiquement des non-dits, des blancs et des silences ; l’écriture est précise attentive au moindre détail ; le texte revient sans cesse sur les mêmes motifs, creuse inlassablement les mêmes sillons, pour en dire chaque fois un peu plus.
Chronique intégrale
Michel Abescat, Radio France
Une vraie réussite !
Hubert Prolongeau, France culture – Mauvais genres
On dirait des hommes est surtout un roman haletant et instinctif. Dans un style simple et à hauteur d’humanité. Pour décortiquer sans fard les pires bassesses tout en laissant un (mince) espoir.
Laurent Jacobi, The Good Life
Un formidable roman noir.
A. S., Libération
L’auteur compose un roman âpre sur la toute-puissance du mensonge, aussi noir que l’océan et la nuit quand ils se rejoignent.
Arnaud Sagnard, L’Obs
Fabrice Tassel signe un ouvrage que le grand Simenon n’aurait pas renié. Splendide.
TéléStar
Fabrice Tassel nous livre un témoignage troublant et puissant sur l’inadmissible et l’incompréhensible : la perte d’un enfant !
Jérôme Ladet, La Lozère nouvelle
En dressant cette frontière du courage entre hommes et femmes, le récit remue évidemment des sentiments très intimes sur la famille, la paternité, l’amour.
Philippe Lemaire, Ernest !
C’est un excellent roman, parfaitement écrit et absolument terrible.
Ronan Manuel, Radio Rennes
Fabrice Tassel n’a pas son pareil pour dépeindre les sentiments des uns et des autres mais surtout la mécanique de pouvoir qui s’installe entre deux personnes, un homme, une femme, une victime et son bourreau.
Chronique intégrale
Karen Lajon, La Vie en noir
On dirait des hommes est un roman terriblement puissant, intelligent et sensible, de ceux qui donnent envie d’arrêter brutalement la course folle de notre existence et d’avoir le courage de tout reprendre à zéro.
Chronique intégrale
Christophe Gelé
Un roman noir psychologique à la trame diablement efficace.
MGBooks
Fabrice Tassel offre avec On dirait des hommes un roman noir d’une grande intensité sur des sujets actuels mais sous un aspect assez peu connu. C’est brillant avec une écriture alerte et attrayante et une construction très maîtrisée !
Chronique intégrale
Vagabondage autour de soi
Ce 4^e roman de Fabrice Tassel nous fait entendre la complexité des relations humaines, les paradoxes de la paternité et maternité […] le poison des mensonges…
Chronique intégrale
Soazig Le Bail, Crème de la crème
Un roman noir, fort et sensible sur la quête de vérité d’une magistrate. L’auteur explore le deuil, la violence invisible, la vérité et le mensonge et le récit remue des sentiments très intimes sur la famille, la paternité, l’amour et le courage. En ressortent des portraits de femmes fragiles, sensibles qui cherchent à avancer, à affronter les épreuves. Excellente lecture !
Sonia, Librairie Contact – Angers
Un roman sur l’intime conviction qui nous embarque dans les méandres de l’âme humaine. Des histoires de vie, des secrets de famille, mais surtout le portrait d’une juge d’instruction bienveillante et qui essaye toujours de ne rien laisser dans le doute. Car parfois le doute donne la clef ! Un roman délicat et fort à la fois!
Valérie, La Cabane à Lire
téléchargez l’extrait
« Gabi a-t-il compris, lorsque l’eau glacée a envahi ses poumons ? Parmi les mille questions qu’il se pose, celle-là hante Thomas. Parce qu’il n’aura jamais la réponse. Tant de doutes pour une scène si brève, si cruellement simple. La course de son fils sur la digue, le pied droit bute contre l’anneau d’amarrage, et l’anorak rouge propulsé dans le vide. Ses foulées sur les pavés inégaux, dans le vent et la pluie, puis Gabi, juste là, à dix mètres à peine, au sommet d’une vague qu’il semblait frapper de ses mains avant qu’elle ne s’effondre et l’entraîne. Son plongeon et le contact brutal avec la mer noire de novembre, le corps alourdi par son sweatshirt Hero, ses baskets et sa parka. »
On dirait des hommes, le nouveau roman de Fabrice Tassel