Jean-Hugues Oppel
Portrait (par lui-même) :
Ça y est, l’auteur a la carte Senior+ !
Toujours barbu (poivre et sel, avec de plus en plus de sel). Lunettes (progressives). Aime toujours les chats, les rousses et les noix de cajou grillées. Mais le motard est de plus en plus frileux.
Romancier polarisé, caché derrière un cinéaste de cœur et de prime profession branchée Image, puis Scénario.
Couleurs : Noir, Rouge, Or. Entre autres. Franches ou satinées.
Signe astrologique : Scorpion (Coq chinois).
Mensurations : 3 kg 450 et 54 cm à la naissance.
Racines : Franco (maman)-Helvétiques (papa) ; Lussault en Touraine, au fil de la Loire, et Neuchâtel au bord du lac. Parisiennes ensuite (7 arrondissements successifs), nogentaises (en bord de Marne) depuis 1988.
Écrit parce qu’il adore raconter des histoires (gros menteur depuis tout petit). Fait toutes ses classes (en redoublant la 6e) au lycée Charlemagne (Paris). Excellentes notes en rédaction, puis en dissertation; pas terribles en Philo… Bac A au bout quand même, ne parlons donc pas des mathématiques ! Abandonne très vite la noble vocation d’éboueur (en Suisse, de préférence), puis celle de plongeur chez Cousteau, ensuite de vétérinaire (cf. les mathématiques, voir plus haut). Découvre le cinéma, autre manière de raconter des histoires… Postule alors et entre à l’École Nationale d’Opérateurs Louis-Lumière, dite de Vaugirard — décroche de justesse son BTS (les maths, ter repetita !). Les premières années de métier connaissent de longues périodes chômées propices à l’écriture. De la science-fiction d’abord, nourrie au sein des plus grands maîtres: Brunner, Simak, Tolkien, Pelot, Sturgeon, Asimov, Van Vogt…
Satisfaction personnelle: importante ; réussite éditoriale : nulle.
Changement de style, virage au “Noir” et Polar, à l’ombre des ancêtres: Tata Christie et Tonton Doyle; des anciens: Simenon, Steinbeck; des nouveaux: Manchette, Klotz, Japrisot. Débuts en forme de pastiche avec un complice, c’est Canine et Gunn, promis par ses auteursà une longue carrière… qui fera un feu tout aussi long. Mais la voie est tracée pour celui qui écrit désormais seul pour l’édition et parfois les écrans (le petit et le grand).
Polar, donc — pour tous les âges.
Des mots d’urgence, de combat et de tendresse.
Une littérature noire revendiquée comme telle, pour rire, s’interroger, se passionner, rêver et frissonner… quand les routiers bulgares étourdis nous en laissent le loisir !