Alain Claret
Alain Claret est né en 1956, à Grenoble, dans une famille ouvrière. À la fin de ses études secondaires, il rompt avec un avenir universitaire. Décidé à devenir écrivain, il part s’installer à Paris.
Il exerce différents boulots alimentaires et fréquente les jeunes artistes bohèmes de la capitale : peintres, poètes, comédiens. Il est membre de plusieurs troupes de théâtre pour lesquelles il œuvre en tant qu’auteur et dramaturge. Il travaille l’écriture théâtrale avec les comédiens et les metteurs en scène, essaie de créer un univers et des personnages au service de la scène.
Il crée au début des années 80 la revue littéraire Anarkos qui se veut à la recherche d’une écriture romanesque contemporaine. La revue est présente au 2e Salon du livre (1982). Son propos et son slogan : ni lieu, ni sens, sont salués par le président Mitterrand lors de l’inauguration du Salon.
Son expérience théâtrale le conduit à l’écriture de scénarii pour le cinéma et la télévision où il défend la notion d’auteur à un moment où le milieu audiovisuel et les maisons de production soutiennent l’idée de professionnalisation de l’écriture.
Son ambition reste la recherche d’une écriture romanesque contemporaine.
En 1991, il publie un premier roman aux éditions Flammarion – Clichy-Section – qu’Alain Bosquet, critique au Figaro Littéraire, éreinte, ne voyant pas d’avenir à ce genre de littérature.
Pendant dix ans, il continue son travail de recherche, construit une œuvre noire et romanesque qui veut dépasser les frontières de la littérature contemporaine issue des théories structuralistes de la fin des années 60.
En 2002 il publie aux éditions Robert Laffont, Si le Diable m’étreint, premier titre d’une série de romans noirs qui auscultent les réalités complexes de notre époque. Un travail que Gérard Meudal dans Le Monde décrit ainsi : « Alain Claret n’a pas seulement l’ambition de raconter une histoire, ce qu’il sait manifestement faire, mais il a aussi celle de plonger le lecteur dans un cauchemar qui, à bien des égards, rappelle pourtant la réalité. »
Sociétaire de la SGDL et de la SACD, il vit à Paris avec sa femme et ses trois enfants.